mardi 31 août 2010

J'ai trouvé une critique sur internet de Télérama pour The Student Prince in old Hiedelberg qui exprime bien ce que j'ai aimé dans ce film :
"Ce sont de petits riens : le docteur Juttner montrant du doigt sa médaille, ou la jolie Kathi vantant avec énergie le matelas du lit qu'elle offre au prince, ou encore le fidèle Kellerman se retournant pour ne pas voir les amoureux s'embrassant dans la barque. Ils en disent long, avec une infinie tendresse... Ernst Lubitsch est au sommet de son art (sommet qui durera une bonne dizaine d'années !), et le cinéma muet à l'apogée de son expressivité. On est stupéfié par l'invention visuelle que le cinéaste met au service de son récit, et par le soin apporté au moindre geste. Les deux comédiens principaux - Norma Shearer, l'épou se du producteur Irving Thalberg, et Ramon Novarro, le latin lover qui a succédé à Rudolph Valentino - sont étonnants de sobriété. A la fantaisie du début succède peu à peu une tonalité plus grave, fruit de la jeunesse qui s'envole. Lubitsch fait preuve d'une con naissance profonde de l'humain, de ses emballements et de ses regrets. Si vous vous méfiez des films muets, jetez un oeil à cette jolie histoire, vous ne serez pas déçus... Aurélien Ferenczi"

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